Points de repères:
Coup de coeur
Hors des sentiers connus
La vie est un merveilleux voyage
KM 141
Citron, basilic et pizza… C’est en Italie la prochaine destination! Alors, c’est parti!
Le voyage est un incroyable accélérateur de vie qui possède une dimension initiatique. Il incite à plonger dans l’inconnu, autant à l’intérieur qu’à l’extérieur de soi, pour affronter ses peurs. En ce sens, il ressemble beaucoup à une démarche de coaching.
Ces craintes que des forces inconscientes activent, nécessitent d’être vaincues pour pouvoir profiter pleinement de l’expérience du voyage et de la vie elle-même. Elles encouragent à se dépasser. Se permettre de sortir des sentiers battus, choisir d’agir autrement et faire confiance en son potentiel sont les essentiels pour rendre l’aventure encore plus excitante et enrichissante. Oser explorer l’inexploré.
Transcender ses peurs est non seulement la 1re clé pour aller à la découverte de lieux inconnus mais également pour vivre pleinement son parcours existentiel.
Atterrissage en douceur en arpentant les rues de Florence en cette chaude soirée d’été, dans les environs de la piazza del Duomo, avant d’aller se reposer pour faire s'estomper le décalage horaire. Dès le lendemain matin, petite balade dans les alentours où se situe le Ponte Vecchio, construit au XIV siècle. À la fois galerie marchande et rue piétonne, il est le pont le plus ancien et le plus célèbre de la ville.
Ponte Vecchio, Firenze (Florence), capitale de Toscane en Italie
Sans plus tarder, direction les Cinque-Terre ! Basée à la Spezia, tout près de la gare, c’est l’endroit idéal pour visiter les localités principales : Riomaggiore, Manarola, Corniglia, Vernazza, Monterosso, Portovenere et Lerici. Quatre jours complets sont amplement suffisant pour en profiter pleinement.
Jour 1
Flâner à Riomaggiore pour ensuite faire une excursion de bateau jusqu’à Monterosso offre l’opportunité d’apprécier la vue des 5 villages à partir de la mer Ligure.
À Manarola, un plaisir est de s’offrir un cours de fabrication de pesto chez Nessun Dorma, où le basilic, le citron et l’ail seront à l’honneur.
Manarola, chez Nessun Dorma
Jour 2
À la descente du train à Corniglia, il existe l’escalier « Lardarina », d’un peu plus de 380 marches, qui mène de la gare jusqu’au centre du village avec de magnifiques vues. Il est aussi possible de prendre la navette pour monter jusqu’en haut. Ignorant ces 2 alternatives, j’ai pris le bord de la route pour grimper à pied jusqu’au centre, ce qui fût tout de même une agréable expérience, adepte de marche que je suis.
Arrivée à l’entrée du village, je croisai 4 randonneurs, qui parcouraient régulièrement le tronçon Corniglia-Vernazza (3.5 km). Ces derniers conseillèrent de faire le détour, d’environ 3 km aller-retour, par San Bernandino, juste avant d’arriver à Vernazza.
Se laisser guider est un incontournable pour se donner la chance de se faire surprendre par des endroits ou des expériences inoubliables. La 2e clé permet d’accepter une suggestion d’un étranger ou de sortir des sentiers battus. Lors d’un coaching, c’est aussi cette clé qui permet d’explorer en soi des zones jusqu’ici inconnues pour y trouver de magnifiques pépites d’or, des ressources insoupçonnées qui n’attendent que d’être exploitées.
J'ai donc décidé de dévier de la trajectoire prévue en me laissant orienter par les indications de ces inconnus. La montée jusqu’à San Bernandino est abrupte, mais non dangereuse. Ce détour en valait vraiment la peine ! Un de mes coups de coeur de ce voyage.
Pause lunch à Vernazza pour ensuite terminer jusqu’à Monterosso (3.7 km) et s’y baigner tout le reste de l’après-midi, récompense des plus divines après avoir randonné en cette journée ensoleillée qui frôlait les 30 degrés Celcius.
Avant d’arriver à Vernazza
Juste après Vernazza, en route vers Monterosso
Jour 3
Portovenere, considérée comme étant la 6e localité des Cinque-Terre, est l’endroit idéal pour profiter de couchers de soleil de feu.
Jour 4
Pour terminer cette escapade au Cinque-Terre, de l’autre côté de l’anse, face à Portovenere, se trouve la commune italienne de Lerici, endroit recommandé pour la baignade. Pourtant, en arrivant sur les lieux, les plages sablonneuses sont quasi désertes.
C’est en entendant un « tabarnak » que la conversation démarre avec un couple de touristes québécois. J’apprendrai que toutes les plages sont fermées à cause d’une bactérie présente dans l’eau et qui rend les gens malades. Une seule plage existe où nager est possible car l’eau est moins stagnante et les courants marins balaient le virus au loin. Génial alors, la journée est « sauvée ». En route, pleine d’espoir, à la recherche de cette plage.
Pas de chance ! Cette plage fréquentée principalement par les locaux est minuscule et sans aucun parasol. Il n’y a plus vraiment de place pour s’installer confortablement pour relaxer. Impossible pour moi d’être allongée, immobile, sous le soleil plombant toute la journée, même avec plusieurs couches de crème solaire sur ma peau blanche fragile. L’effort pour se rendre à cet endroit avait été vain, déçue par mes attentes, retour à la case départ. Avoir su, j’aurais prévu autre chose ...
Marina de Lerici
C’était toutefois le moment idéal pour lâcher prise, 3e clé incontournable pour parvenir à apprécier ce qui est plutôt que de s’acharner à vouloir comprendre pourquoi les évènements ne permettent pas le déroulement de ce qui avait été prévu, comme je l’aurais aimé ou à vouloir tenter de savoir pourquoi « la vie » vient saboter les plans…
Avec ma compagne de voyage, nous avions prévu quelques jeux « initiatiques » en lien avec les clés pour favoriser l’appréciation du séjour. Il était donc temps de « jouer ». L’un de ces jeux consistait à être à l’affût des synchronicités, de les nommer à voix haute, de les interpréter et de prendre la décision de laisser ces signes nous influencer ou non.
Alors, à la recherche d’un endroit moins ensoleillé, je vis une ancre de bateau. Derrière, un endroit à l’ombre pour s’asseoir, pour s’ancrer. Hasard ou synchronicité, je te laisse en juger…
Statistiquement improbables et pourtant si fréquents, ces symboles se retrouvent sur notre chemin pour nous guider, nous parler. Savoir écouter le langage du monde, est la 4e clé qui balisent l’itinéraire d’un voyage, de la route de notre existence et qui ajoute un peu de magie.
Ces manifestations de la vie seraient la conséquence de l’interaction inconsciente de notre esprit focalisé sur une idée forte avec le monde et son champ d’information quantique. Ces coups de pouce du destin interviennent pour aider à mieux avancer plutôt que de stagner. Ces coïncidences parfois décoiffent et viennent donner un sens profond pour la personne qui la vit.
Ancre qui a attiré mon attention
À partir de l’endroit de notre « ancrage », vue sur la plage
Un autre jeu prévu pour notre séjour, suggérait d’écrire une lettre à l’univers et prendre le temps de faire une pause existentielle. Plutôt que de s’enfoncer dans les déceptions de nos attentes, il étant donc temps d’apprécier ce qui est, se recentrer, d’écrire, de s’ancrer, …
Voici quelles étaient les consignes de ce jeu :
« Dans un endroit calme, ancres-toi à la terre et imagines que tu prends racine sous tes pieds. Lorsque tu te sentiras prête, sur une feuille, libère-toi du négatif qui t’habite en ce moment dans ta vie. Prends le temps d’inscrire tes peurs, tes inquiétudes, ce que tu n’acceptes plus, … Bref, cette feuille te sert d’exutoire.
Sur la 2e feuille, écris un souhait qui t’es cher et que tu souhaiterais voir se réaliser. Imagine ce que tu pourrais faire pour favoriser la réalisation de ce désir. Visualise le tout et imprègne-toi de ce moment, des émotions éveillées en toi et des sensations corporelles ressenties. Prends tout le temps dont tu as besoin.
Quand tu es prête, débarrasses-toi de ces 2 feuilles de la façon dont tu le souhaites (jette-les, brûle-les, déchire-les, …). Tu n’en as plus besoin. Le négatif que tu portes en toi, tu le laisses derrière toi car il fait partie de ton passé. C’est terminé.
Quant à ton souhait, il est déjà en train de se réaliser car « l’univers tout entier conspire à la réussite de celui qui accomplit sa légende personnelle [1]». Pour marquer cet instant, prends une photo et célèbre ce moment en faisant quelque chose qui te feras plaisir ! »
[1] L’Alchimiste, Paolo Coelho, écrivain brésilien.
Écriture des lettres
Dégustation d’un cocktail vénitien, le Bellini, fait à base de vin blanc
et purée de pêches pour profiter et célébrer ce moment.
Le lendemain, départ en train pour Rome, petite escale avant de se rendre sur la côte Almafitaine. Satisfaite de cette journée, c’était amplement suffisant pour moi car je préfère de loin les paysages grandioses, la nature et son calme plutôt que l’énergie des centres-villes agités.
Colisée de Rome Site du Mont Palatin
Fontaine de Trévi
KM 151
Me voilà aussitôt repartie vers Almafi, autre ville bondée de touristes où respecter la file indienne et la règle non écrite du « premier arrivé, premier servi » pour prendre l’autobus n’existe pas.
Ce n’est qu’à Ravello qu’il sera possible de retrouver le calme, se déposer et se libérer l’esprit pour être à nouveau présente au monde. Vivre ici et maintenant, la 5e clé qui permet de se reconnecter à l’essentiel de l’existence.
Le tourbillon du quotidien, ou celui incessant d’Amalfi, contribue à éviter de ressentir le vivant à l’intérieur de soi, l’instant présent, le secret du bonheur. Prendre le temps de prendre le temps, pour apprécier avec gratitude ces instants qui font vibrer toutes les parcelles de mon être, ces moments où il est possible de prendre conscience du privilège d’être simplement en vie, ce phénomène mystérieux d’avoir la sensation d’être une poussière d’étoile, d’être un fragment faisant partie de l’univers.
Belvédère à l’entrée de Ravello
À l’hébergement Monte Brusara Relais
Historiquement, Ravello était une destination très prisée par les artistes, les musiciens et les écrivains. Perchée sur une crête, au-dessus de la ville d’Amalfi, avec des vues à couper le souffle, c’est l’endroit rêvé pour plusieurs adeptes de ce concept qu'est la célébration de mariages, comme dans les films. Luxe, ambiance décontractée, un endroit des plus idylliques que j’ai pu voir dans ma vie. Flâner dans les ruelles de Ravello, visiter les jardins de la Villa Ruffolo et se rendre jusqu’au belvédère de l’infini ...
Les jardins de Villa Ruffolo
À l'entrée de villa Cimbrone
Belvédère de l'infini
Et cet écriteau qui est venu me toucher droit au cœur dans les jardins de Cimbrone, ravivant cette sensation d'avoir déjà visité cet espace en moi, cet espace où l'espoir a quitté, aveuglée par la souffrance, par toutes les misères du monde causées par les blessures de l'âme et l'inconscience humaine. Cet endroit visité par certaines personnes mais qui malheureusement n’en reviennent plus jamais…
"𝐿𝑜𝑠𝑡 𝑡𝑜 𝑡ℎ𝑒 𝑤𝑜𝑟𝑙𝑑 𝑜𝑓 𝑤ℎ𝑖𝑐ℎ 𝐼 𝑑𝑒𝑠𝑖𝑟𝑒 𝑛𝑜 𝑝𝑎𝑟𝑡, 𝐼 𝑠𝑖𝑡 𝑎𝑙𝑜𝑛𝑒 𝑎𝑛𝑑 𝑠𝑝𝑒𝑎𝑘 𝑡𝑜 𝑚𝑦 ℎ𝑒𝑎𝑟𝑡, 𝑠𝑎𝑡𝑖𝑠𝑓𝑖𝑒𝑑 𝑤𝑖𝑡ℎ 𝑚𝑦 𝑙𝑖𝑡𝑡𝑙𝑒 𝑐𝑜𝑟𝑛𝑒𝑟 𝑜𝑓 𝑡ℎ𝑒 𝑤𝑜𝑟𝑙𝑑, 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑒𝑛𝑡 𝑡𝑜 𝑓𝑒𝑒𝑙 𝑛𝑜 𝑚𝑜𝑟𝑒 𝑠𝑎𝑑𝑛𝑒𝑠𝑠 𝑓𝑜𝑟 𝑑𝑒𝑎𝑡ℎ."
Perdu dans le monde dont je ne désire aucune partie, je m’assieds seul et parle à mon cœur,
satisfait de mon petit coin du monde, content de ne plus ressentir de tristesse pour la mort.
Après une nuit de sommeil bien méritée, j’étais surexcitée à l’idée de marcher le sentier des Dieux. De Ravello, prendre le bus jusqu’à la ville d’Agerola. En débarquant du bus, marcher un peu plus de 1 km pour rejoindre Bomerano, là où se trouve l’entrée du sentier. Cette randonnée, d’un peu plus de 8 km, se terminera avec la descente d’un escalier de plus de 1 500 marches avant de pouvoir profiter de la ville de Positano. Sur ce sentier, par temps clair, il est possible de voir jusqu'à l'île de Capri. C'est toutefois la tête dans la brume des nuages que je débuterai ce parcours mythique.
D’après la légende grecque, le sentier des Dieux est un chemin emprunté par ces derniers pour sauver Ulysse des sirènes. L’expression « céder au chant des sirènes » y trouve sa source et signifie se laisser tenter par un discours attrayant mais trompeur, voire dangereux, qui maintient dans l’illusion.
Ce chemin de quête de vérité, qui voit au-delà des blessures, au-delà des apparences, est celui que j'ai décidé de marcher. Il aurait été moins douloureux pour moi de demeurer dans le déni jusqu'à la fin de mes jours, mais j'ai choisi la lucidité. J'ai choisi de me libérer de mes blessures, de voir ce qui est pour pouvoir enfin vivre pleinement et épanouie, toujours un peu plus chaque jour!
Être consciente de la cocréation de mon existence n’est plus qu’une possibilité, c’est une réalité et un choix. Ne plus adopter cette posture où l’on croit être dans l’obligation de devoir subir. Ce pouvoir de choisir qui rappelle que ce ne sont pas les évènements qui définissent notre état intérieur, mais la manière d’y réagir. Ce que nous vivons de l’intérieur est ce qui est projeté dans le monde et contribue à créer notre réalité.
Cet effet miroir, 6e clé inévitable mise à notre disposition pour nous aider à gagner en mieux-être, en sagesse, chaque fois qu’on ose y faire face et ne pas se défiler. Celle qui permet d’apprendre à mieux se connaître soi-même au contact des autres. Ces gens qui nous déclenchent émotionnellement, nous offrent l’occasion de plonger à l’intérieur de soi pour déterrer les pépites d’or qui s’y trouvent. Ils nous permettent d’évoluer plutôt que de laisser cette clé en leur possession en leur attribuant la faute, la cause de notre « malheur ».
Confrontant, assurément ! Tout comme dans une démarche de coaching, il faut être prête à s’engager sur cette route au quotidien et accepter cette vérité, celle de la réalité d’être les seules artisanes de notre bonheur. Cette clé qui réveille l’infini caché en chacun de nous, ce potentiel inconnu, n’est pas toujours confortable car cela implique de renoncer à prévoir et renoncer à cette image parfaite que nous avons de nous-même.
Cet innommable nous repousse dans ces retranchements insoupçonnés de notre être pour nous inviter à voir ce que nous ne voulons pas voir, nos zones d'ombres. Pourtant, lorsqu’on ose y plonger en profondeur, lorsqu’on ose laisser tomber ces masques de protection qui nous ont permis jusqu’ici de survivre, c’est là que se cache la vie et l’authentique.
Vue sur Positano, point d’arrivée.
Positano
KM 161
De Ravello, à Sorrento, avant-dernière destination où j’y passerai quelques jours. De là, c'est l'endroit idéal pour visiter Capri. Je recommande la compagnie « Laser Capri » pour se rendre en bateau sur l’île.
Arrivée à Sorrento
J’appréhendais le flot de la masse touristique et n’avait aucune attente envers cette journée. Cependant, non seulement j’y trouvai mon compte à l’écart des boutiques de luxe et de la foule, mais ce fût le point culminant de ce voyage. À mon avis, le meilleur moyen pour découvrir l’incroyable beauté de l’île de Capri, c’est en parcourant le sentier côtier Passeggiata del Pizzolongo. Quoique cette boucle ne soit que d’un peu plus de 4 km, compter toute la journée pour bien en profiter.
Plutôt que de prendre le funiculaire, j’empruntai les escaliers qui mènent tout en haut, au centre, pour me diriger vers Via Krupp, un sentier pavé en lacets qui mène à la Marina Piccola où il est possible de se baigner.
Via Krupp, symbole de liberté…
Cette liberté d’être soi, de ne pas se plier aux désirs de l’autre même si tout son être hurle, que son non-verbal supplie pour que tu répondes à ses besoins non exprimés. Souhaitant mettre fin à cette lourde ambiance, j’osai questionner cet état chez l'autre. Plutôt que d’ouvrir sur un dialogue, je me heurtai à une fermeture complète de son âme. Au prochain tournant du sentier, ma compagne de voyage avait choisi la fuite, sans rien dire, au sommet de son déclenchement émotionnel qui perdurait depuis quelques jours. J’aurais préféré la discussion mais ses blessures en avaient décidé autrement. Sans le savoir, elle venait de me faire le cadeau de son absence. Mon besoin de plaisir et de légèreté était à nouveau comblé. Quel soulagement de ne plus ressentir cette pression, cette énergie qui ne me convenait pas du tout.
Multiplication d’évènements, de symboles, de situations et de ressentis vécus qui me confirment à tout moment que je suis sur la bonne route. Choisir de me dire oui à moi-même et non de céder à l’autre pour lui faire plaisir ou pour maintenir une relation. Cesser de s’accrocher à ce qui a pu exister dans le passé mais qui ne peut plus exister dans le présent. La 7e et ultime clé, oser rencontrer son âme.
Après m’être trempée les pieds à la marina, motivée, je remontai à pied Via Krupp pour profiter plus longtemps de ses beautés. Plus de 600 marches m’attendaient à la fin du parcours mais quelle récompense que de pouvoir se rafraîchir au Bar le Grottelle, avec un granité glacé au citron, seule avec moi-même, en compagnie de mon âme. Par la suite, de l’autre côté du bar, quelques pas de plus pour observer cette merveille naturelle qu’est l’« Arco Naturale » avant de retourner à Capri centre et reprendre le bateau vers Sorrento.
Au bar La Grottelle
Arco Naturale
En soirée, en me baladant au coeur de Sorrento, j’aperçue cette œuvre d’art qui m’inspira la réflexion suivante :
« Accompagner l’autre ou se laisser influencer par l’autre pour pouvoir décrocher la lune et réaliser son potentiel, ses projets, ses rêves ! »
Que ce soit dans mes relations interpersonnelles quotidiennes ou bien en accompagnant les femmes en tant que coach de vie transformationnelle, voilà un mode de vie qui me plaît vraiment et que je souhaite incarner. S’entourer de vivant et apprendre à laisser mourir ce qui doit mourir pour éviter d’être prise dans le piège du passé, dans le piège des relations qui grugent notre énergie vitale plutôt que de révéler le meilleur de chacune des personnes.
J’ose ici réutiliser la clé #3, je lâche prise et je choisis d’éviter de provoquer un dialogue non-désiré lorsque je retrouvai ma compagne de voyage. Je laisse derrière moi le négatif, il appartient au passé, pour ne conserver que le meilleur de cette amitié.
Je quitte Sorrento pour vivre les derniers instants de ce voyage à Naples avant le vol de retour pour Québec. Outre qu’on y retrouve les meilleures pizzas et que la visite des souterrains soit une activité intéressante, faire une pause au légendaire café Gambrinus, là où la jovialité et certains grands esprits y ont déjà été de passage, tel que Sigmund Freud, est ma recommandation.
C’est là qu’est née, au milieu du 20e siècle, la tradition de solidarité envers les plus démunis qui consiste à commander un café et à en payer 2 : un pour soi et l’autre pour une personne démunie qui en fera éventuellement la demande. Cette coutume, appelée le café suspendu (caffè sospeso) a connu un déclin à la fin du 20e siècle pour renaître dans les années 2000.
C’est ainsi que se terminera ce voyage à saveur initiatique, où toutes ces occasions uniques nouvelles ont contribuées à me propulser à la découverte du monde et à plonger dans les profondeurs de mon âme !
Naples, au café Gambrinus